Ensemble  KIMYA

Après avoir partagé la scène pendant plusieurs années à Montréal, Amir Amiri (santour perse) et Olivier Marin (alto & viole d’amour) ont décidé de poursuivre leur collaboration et d’étendre leur univers musical.
Ainsi ils ont créé le nouvel ensemble Kimya basé à Paris en s’entourant de deux musiciens extraordinaires Roméo Monteiro (percussions indiennes) et Alice Picaud (violoncelle).
Leurs différents horizons musicaux se rencontrent pour créer un premier projet musical subtil et original “Between Mist and Sky” alliant musiques classiques et contemporaines d’Europe, du Moyen-Orient et d’Inde, dans l’esprit des musiciens aventuriers Jordi Savall, Garth Knox ou Vincent Ségal.

L’ensemble Kimya tire son nom du mot alchimie en arabe. Composé de quatre musiciens d’horizons divers, il file la métaphore de l’alchimiste qui cherchait jadis l’alliage des métaux pour obtenir l’or, à travers une musique faite de sons transfigurés.

Pour cette résidence au Murmure des lauzes, l’ensemble KIMYA souhaite  travailler sur un nouveau projet « les ailes de l’infini » avec la derviche tourneur Rana GORGANI et préparer un voyage musical en Inde en novembre 2024. Les musiciens travailleront aussi sur des versions à 4 de l’intégralité du programme de EDEN et sur un projet de collaboration avec le compositeur Olivier CALMEL.

L’ensemble KIMIYA sera en résidence au Murmure des lauzes dans le cadre du Festival  » LES CORDES EN BALLADE « 

Il se produira à la Crypte de LAGORCE le 6 Juillet à 21h dans le cadre du Festival et proposera son programme « EDEN »

Les musiciens  nous proposeront une restitution de résidence le mardi 9 JUILLET  à 19h au Murmure des lauzes.

 

Le Festival LES CORDES EN BALLADE,  les 25 ans…

Cet été, l’association Les Éclisses célèbrera les 25 ans du projet Les Cordes en ballade, et en premier lieu celui du festival de musique itinérant qui a enchanté les étés d’Ardèche et de son Académie d’été ayant formé un nombre incalculable de musiciens devenus professionnels aujourd’hui. Grâce à l’élargissement de ses esthétiques, offrant une diversité de concerts à chaque édition, le Quatuor Debussy (directeur artistique) fait résonner les musiques au cœur des villages de caractère et des villes ambassadrices du département.

Pour sa 25e édition anniversaire, du 2 au 14 juillet, le Festival convie des musicien(ne)s passés un jour par l’Académie d’été, désormais épanouis en tant qu’artistes, pour une célébration de la transmission. Cette initiative vise à honorer à la fois 25 ans d’histoire et à se tourner résolument vers l’avenir. En invitant ces artistes qui parcourent aujourd’hui les scènes françaises et internationales, sans oublier les futurs grands de demain, le Festival souhaite tisser un lien entre le passé et le présent, créant ainsi un moment unique où la mémoire des rencontres et la promesse de l’avenir s’entrelacent harmonieusement.

 

Olivier MARIN.  Altiste de formation classique, Olivier Marin est un musicien éclectique aux multiples talents qui crée sa propre voie hors des sentiers battus, il pratique aussi depuis deux ans la viole d’amour. Depuis 2014, Il développe l’improvisation, la création et la musique contemporaine grâce à des collaborations avec de grands musiciens : Garth Knox et Ibrahim Maalouf. Lauréat de la Cité internationale des Arts, Olivier explore aussi bien la musique classique, la musique électro-acoustique ainsi que les musiques iranienne et indienne. En effet, il étudie et partage la scène avec des spécialistes de la musique iranienne : Showan Tavakol, Pouya Khoshravesh, Amir Amiri et de la musique indienne : Nicolas Delaigue, Charles Parameswaralingam, et Roméo Monteiro. Il joue régulièrement en musique de chambre ou en solo dans des festivals en France et à l’étranger, notamment avec son ensemble Kimya ( artiste Latitude 45 ) et le quatuor Odyssée. En 2021, Ibrahim Maalouf l’invite à faire partie de l’équipe fondatrice du Free Spirit Orchestra. Auparavant Olivier s’est investi plusieurs années dans des projets comme uNopia (camion scène) et l’ensemble Kamaan. Il a eu aussi plusieurs expériences en musique contemporaine avec le quatuor Tana en direct sur France Musique, avec l’ensemble Double Celli pour la création d’un quatuor d’Olivier Calmel pour lequel il a partagé la scène avec Xavier Phillips ainsi qu’avec des musiciens de l’orchestre de Radio France pour une création de Francesco Filidei. Olivier témoigne d’une grande curiosité pour la musique assistée par ordinateur et il a suivi en parallèle de son Master d’interprétation à l’alto, des formations à l’UdeM avec Pierre Michaud et à l’Ircam avec Thierry De Mey. Sa pièce Undō pour alto, électronique et vidéo, a été jouée dans des festivals en France, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis et au Canada. Il approfondit cette voie en compagnie de musiciens comme Oren Boneh, Jullian Hoff, l’ensemble Iléa. Tout au long de son parcours d’interprète-créateur-improvisateur, il a bénéficié de plusieurs bourses et a remporté le 1er prix d’interprétation du Concours international de cordes de Gérardmer, ainsi que le 1er prix du CEMF pour son jeu de société musical pédagogique basé sur l’improvisation. En effet, Olivier Marin, formé auprès de grands altistes et pédagogues comme Françoise Gneri, Claire Merlet, Louis Fima, Jutta Puchhammer, est diplômé d’un master d’interprétation et aussi du C.A. obtenu au CNSMDP. Il a toujours témoigné de l’intérêt pour la transmission et a été notamment professeur d’alto de 2018 à 2023 au CRR de Paris. Il a fondé et dirige le festival de musique Terres Vibrantes, synthèse de ses sensibilités musicales, et travaille actuellement à la Vème édition mêlant musique classique, création, musique nomade, interdisciplinarité et ancrage local dans les territoires ruraux d’Auvergne, région dont il est originaire . ».

 

Alice PICAUD, née le 15 août 1988 à Nevers, Alice Picaud commence le violoncelle à l’âge de 7ans à l’école de musique de Nevers avec Anne-Claude Blard.
Très tôt elle ajoute à ses activités l’apprentissage du piano qu’elle continue toujours de pratiquer.
En 2002, elle obtient le diplôme de CFEM, puis quitte la ville de Nevers pour Paris, où elle intègre la classe de Xavier Gagnepain au CNR de Boulogne-Billancourt. Elle termine son cycle supérieur au CNR par un premier prix de Violoncelle, d’analyse musicale, de musique de chambre dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de déchiffrage instrumental.
Par ailleurs, elle a été invitée à participer à un stage du quatuor Ysaye avec le violoncelliste Yovan Markovitch et a bénéficié de Master-class avec Jérôme Pernoo, Henry Demarquette, François Salque, Marie-Thérèse Grisenti, Peter Greenhouse et Natalie Clein. En décembre 2006, elle est admise au concours d’entrée du Royal College of Music à Londres ou elle étudie le violoncelle avec Thomas Carroll durant ses deux premières années puis avec Helene Dautry, et la musique de chambre avec le Chiligirian quartet.
Depuis 2009, elle prend des cours de directions d’orchestre avec Peter Stark dans le cadre du Royal College of Music.
Alice a fait partie de nombreux projets d’orchestre dirigés par Vladimir Jurovski (LPO), Diego Masson, Roy Goodman et Tim Lines.

 

Amir AMIRI , joueur de Santour et compositeur, Amir Amiri habite au centre d’un univers musical unique où l’inspiration ancienne, la virtuosité éblouissante et la créativité audacieuse se rencontrent. S’entourant de collaborateurs exceptionnels du monde du jazz, du classique et des musiques du monde, Amir transcende sans crainte les genres et les frontières, transportant avec raffinement son instrument ancien dans les conversations musicales de notre temps.
Né à Téhéran, en Iran, Amiri est un maître du santur, un instrument à 72 cordes datant d’environ 500 avant notre ère.
Depuis son arrivée au Canada en 1996, Amiri a créé de nombreux ensembles avant-gardistes dont l’Ensemble Amir Amiri, inspiré par la fluidité des influences musi- cales en Iran et mettant en vedette la présence hypnotique d’un derviche tourneur; et l’Ensemble Kimya, une collaboration Montréal-Paris, alliant musique ancienne classique et contemporaine d’Europe, du Moyen-Orient et d’Inde. Perséides, son duo avec le contrebassiste Jean Félix Mailloux, a été présenté à Sounds of Persia : Canada’s New Music Masters du Centre national des Arts en 2018, où Amiri était directeur artistique. Son duo Moody Amiri, avec l’altiste Richard Moody, a été salué par CBC pour son «mélange alléchant de sensibilités orientales et occidentales». Amir est aussi occasionnellement rejoint par son collègue maître improvisateur, le pianiste de jazz Jean-Michel Pilc, lors d’une soirée d’exploration et de découverte musicale.
Amir Amiri a reçu le prix de l’artiste de l’année 2003 de CBC dans le cadre du programme Galaxie Rising Stars. Il se produit et tourne avec un vaste éventail d’ensembles, enchantant par son style terre-à-terre et sa profonde connexion avec le public. Parmi les récents moments forts de ses performances en solo, citons des concerts au Festival Vares Classics en Bosnie en septembre 2021 et aux Détours de Babel en France début octobre 2021. Il a été invité à présenter avec l’Ensemble Amir Amiri au WOMEX 2021 à Porto. Les performances futures incluent une tournée en Colombie à l’invitation de la Banco de la República.

 

Roméro MONTEIRO , musicien aux multiples casquettes, il étudie les percussions et la composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, en se consacrant particulièrement aux interactions instrumental et électronique.
Abordant conjointement l’interprétation, l’improvisation, la composition, le software et le hardware design, il se distingue avant tout comme expérimentateur insatiable, en collaborant notamment avec les compositeurs Jose-Miguel Fernandez, Federico Schumacher, Cristian Morales-Ossio, Andrea Vigani, Vincent-Raphaël Carinola, Ondrej Adamek, Karl Nagaelen, Frédéric Pattar, Gérard Pesson.
Il compose pour divers ensembles tels que Ü en Estonie, Aashti et le Taipei Chinese Orchestra à Taiwan, le collectif Spat’ Sonore en France, ainsi que pour la musique de scène avec la compagnie The Guest de Yuval Pick, la Compagnie Complètement Dramatique de Guillaume Perrot ou la Compagnie Irina Brook au Théâtre National de Nice.
Au-delà du champ des musiques contemporaines et expérimentales, il s’intéresse aux musiques traditionnelles et plus particulièrement celles d’Inde du Sud, où il voyage régulièrement pour étudier et pratiquer.
Ces multiples expériences l’amènent à développer un jeu personnel au sein des ensembles Trio de Bubar (avec lequel il crée les spectacles Chiaroscuro, Dans l’ombre de Norman McLaren, Bubaropolis autour du théâtre musical et du théâtre d’objets), les Émeudroïdes (quatuor post-jazz avec lequel il crée Madhura Sopnam, l’Emupo), le collectif Spat’ Sonore (collectif d’interprètes/improvisateurs qui pratiquent le hacking instrumental afin de créer de nouveaux modes de jeu permettant la spatialisation sonore, par des moyens acoustiques) ou l’Ensemble Orchestral Contemporain sous la direction de Daniel Kawka. Récemment, il collabore avec le compositeur Ondrej Adamek et le GRAME pour la création de l’instrument unique Airmachine 2 et interprète depuis un concerto écrit pour celui-ci.
Il se produit régulièrement en France, ainsi qu’à l’étranger, en Europe, en Amérique ou en Asie, et enregistre pour divers labels discographiques (En jeux, Neos-music, Naïve, Sismal Records, Pueblo Nuevo, Aeon, Urborigène).